Pandémie oblige, les caméras thermiques ou caméras infrarouges se sont multipliées dans des points d’entrée comme les aéroports et dans divers lieux publics.
La fiabilité de ces appareils pour repérer les individus qui ont de la fièvre — et sont donc potentiellement porteurs du fameux virus — est toutefois douteuse.
Une caméra thermique a pour fonction d’enregistrer les «ondes de chaleur» (ou rayonnement infrarouge) émises par tout ce qui nous entoure, incluant les êtres humains. Placée dans un lieu de passage, comme le hall d’un édifice, elle peut donc détecter, parmi les différents visiteurs, ceux dont la température corporelle est plus élevée que la normale.
Mais il y a trois problèmes.
1- La température corporelle fluctue
On dit souvent du corps humain qu’il fonctionne comme le thermostat d’une maison: dès que sa température interne augmente ou baisse, une foule de mécanismes physiologiques se mettent en branle dans le but de la ramener à sa valeur d’équilibre, soit environ 37°C.