La boîte bleue célèbre son 25e anniversaire cette année. Ce bac en plastique, qui incarne les efforts de recyclage et de collecte sélective des déchets, est né en Ontario. La boîte bleue a ainsi valu un prix des Nations Unies à notre province en 1989, pour sa contribution au combat contre la pollution.
Mais un quart de siècle plus tard, le bilan est certes bon, mais bien insuffisant. L’Ontario tarde à passer à la vitesse supérieure, soit de la version «Recyclage 1.0» à «Recyclage 2.0».
En effet, la boîte bleue et le recyclage demeurent la partie émergée de l’iceberg, des excès de consommation et de pollution du monde industrialisé, dont l’empreinte écologie reste disproportionnée sur notre planète bleue, la terre. À l’occasion du Jour de la terre qui a eu lieu le 22 avril dernier, dressons donc le bilan de ce quart de siècle de recyclage.
La première boîte bleue au monde a vu le jour à Kitchener, en Ontario, en 1981. Ce partenariat public-privé s’inspirait à l’époque du ramassage des liasses de vieux journaux. Le choix de la couleur bleue pour ce bac plastique est loin d’être poétique (l’azur, l’espoir) et symbolique (la terre, planète bleue recouverte d’océans).
La couleur bleue résiste tout simplement très bien aux rayons ultra-violet du soleil et permet d’être visible en toutes saisons, se détachant sur le blanc en hiver ou sur le vert en été, explique Brenda Gies, Directrice générale de Waste Diversion Ontario, un nouvel organisme responsable du réacheminement des déchets en Ontario.