Kaili Kinnon chantera le cinéma à l’Alliance française

La jeune chanteuse a trouvé sa voix

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Publié 03/03/2009 par Annik Chalifour

On pourra découvrir la superbe voix de Kaili Kinnon, fraîchement diplômée du Collège français, lors du cinquième cabaret-chanson de l’Alliance française de Toronto, vendredi 6 mars, en prélude à Cinéfranco qui sera lancé le 27 mars. Car c’est sur le thème Quand la chanson fait son cinéma, que Kaili interprètera plusieurs grandes chansons du cinéma français, accompagnée du pianiste Tom Howdell et de Beth Washburn au cornet.

Kaili est Torontoise et vit au sein de la musique depuis toujours. «Ma famille est essentiellement musicale. Ma mère joue de la musique classique au piano et au violon, mon père est guitariste et chanteur, mes frères ont formé un groupe de musiciens», dit-elle d’emblée.

Elle a 18 ans. La jeune chanteuse a découvert sa voie artistique il y a deux ans lors de ses cours privés de chant avec Debora Joy. «C’est là que j’ai compris la complexité du chant et que j’en suis tombée amoureuse. La vision de ma vie s’est transformée à travers le chant. J’ai réalisé que ma voix est spéciale. J’ai trouvé ma niche», ajoute Kaili les yeux brillants.

La voix grave de Kaili à registre contralto, fait partie des voix rares de la gente féminine. Kaili chante depuis qu’elle a quatre ans. «J’ai aussi souvent chanté lors de différents spectacles durant mes études secondaire au Collège français. J’y ai eu l’occasion de me former comme interprète, et d’apprendre à apprivoiser la scène.» Le Collège français est bien connu pour ses cafés chantants devenus de plus en plus populaires auprès de la communauté franco-torontoise.

«C’est une école qui favorise le développement artistique chez les jeunes, en offrant des cours d’arts, de danse, musique, théâtre, ainsi que l’opportunité d’exhiber nos talents au cours d’une série de divers spectacles annuels et d’expositions», ajoute-t-elle.

Kaili écrit les mélodies et paroles de ses propres chansons en français et en anglais. Elle travaille présentement à la création de son premier CD qui devrait sortir d’ici la fin de l’année.

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«J’aime explorer les émotions de la vie. Il m’est plus facile d’écrire des histoires sur l’amour, la tristesse, la joie.» Comme interprète, Kaili tient à chanter «des chansons aux paroles riches qui disent quelque chose, comme les poètes français. Des chansons universelles et personnelles.»

Le futur de Kaili est tracé à travers le chant. Elle planifie de compléter, à compter de septembre prochain, un baccalauréat en music performance à l’Université de Toronto ou à McGill. «Je viens de passer une audition à Montréal selon le processus de demande d’admission de l’Université McGill. Je me suis sentie très à l’aise en scène. Je passerai ma prochaine audition à l’Université de Toronto à la fin du mois», dit-elle confiante.

Par la suite, Kaili aimerait beaucoup vivre à New York où elle souhaite faire une maîtrise en chant classique à la Juilliard School. La Juilliard est une école privée de spectacles de réputation internationale. Ses locaux sont actuellement situés au Lincoln Center. Elle accueille chaque année 800 étudiants dans ses sections musique, danse et art dramatique.

À ne pas manquer le 6 mars au cabaret-chanson de l’Alliance française dès 19h30, de très belles chansons françaises – entre autres, La vie en rose, Le tourbillon, Les parapluies de Cherbourg – interprétées par une voix rare et splendide, celle de Kaili Kinnon, que l’on ne voudra pas oublier.

Auteur

  • Annik Chalifour

    Chroniqueuse et journaliste à l-express.ca depuis 2008. Plusieurs reportages réalisés en Haïti sur le tourisme solidaire en appui à l’économie locale durable. Plus de 20 ans d'œuvre humanitaire. Formation de juriste.

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