En raison de leur histoire, les peuples autochtones ont droit à un statut constitutionnel et juridique particulier affirmé dans la Loi constitutionnelle de 1982 et dans la Charte canadienne des droits et libertés. Le ministère du Procureur général de l’Ontario continue de mettre en place avec ces communautés, des partenariats visant à «améliorer les services offerts aux victimes autochtones d’actes criminels» et à augmenter la participation des organismes de ces communautés aux décisions de justice. De nouveaux programmes ont été annoncés la semaine dernière.
Selon le manuel des politiques de la Couronne, «les taux disproportionnés de suicide, d’incarcération et de toxicomanie chez les autochtones sont, dans une large mesure, une manifestation des torts que subissent les peuples autochtones depuis des décennies». C’est pour essayer de rééquilibrer la balance que certains programmes sont mis en place.
Les programmes lancés par le Secrétariat ontarien des services aux victimes (SOSV) du ministère du Procureur général, Chris Bentley, ont pour but de «permettre aux communautés locales de proposer des moyens culturellement adaptés pour aider les peuples autochtones à faire face au système de justice pénale».
Ces programmes, qui sont à présent au nombre de neuf, entrent dans le cadre de la «nouvelle approche ontarienne des affaires autochtones» qui, pour l’expliquer en quelques mots, prend en compte les particularités culturelles, sociales, économiques et historiques des Premières nations afin de leur délivrer des services de justice pénale qui soient «équitables, coordonnés et efficaces».
L’Ontario soutient donc la justice communautaire pour les autochtones dans les nouveaux programmes annoncés la semaine dernière.