Cette année encore, la Journée internationale de la fille a été célébrée dans la communauté francophone de Toronto avec un but: donner la parole à la génération montante de jeunes femmes. Elles se sont réunies lors de divers événements pour lutter contre les discriminations et le sexisme ambiant, encore présent dans la société canadienne.
Le vendredi 11 octobre, Jour officiel de la jeune fille déclaré par l’ONU en 2011, La Passerelle IDÉ a lancé son projet Je suis la relève. Réunies à l’Hôtel de Ville après une marche commune, une vingtaine de jeunes filles, âgées de 16 à 24 ans, avec d’autres invités et responsables de La Passerelle, se sont réunies autour de la conseillère municipale Kristyn Wong-Tam, marraine du projet.
Ateliers participatifs
«Je suis la relève doit permettre de sensibiliser les jeunes filles sur la place qu’elles peuvent occuper dans la société. Il faut les encourager à prendre part aux activités civiques et communautaires», explique Léonie Tchatat, fondatrice et directrice générale de La Passerelle.
À travers différents ateliers participatifs, organisés sur deux ans, les jeunes filles, prenant part au projet, pourront identifier les obstacles qui les empêchent de mieux s’impliquer dans la vie communautaire et politique locale, pour ensuite les surmonter grâce à un plan d’action établi. Le 11 octobre, un atelier leadership au sein de l’Hôtel de Ville a lancé l’aventure.
Kristyn Wong-Tam a aussi parlé de son parcours en tant que femme politique. «Nous étions dans une salle où les élus municipaux se réunissent chaque semaine», ajoute Léonie Tchatat. «Je pense que c’était un symbole important pour les jeunes filles.» La directrice de La Passerelle conclut sur la nécessité de faire de la place pour cette nouvelle génération qui émerge. «C’est une rotation naturelle qui doit se faire.»