Journée des services gouvernementaux: participation décevante

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Publié 03/02/2009 par Khadija Chatar

Jeudi dernier, 29 janvier, au 4900 rue Yonge, dans le bâtiment triste et inhospitalier du Gouvernement du Canada, une foire d’informations en français, plus qu’intéressante, destinée aux petites et moyennes entreprises (PME), aux futurs entrepreneurs et même aux simples curieux, se déroulait au 3e étage.

La déception se peignait sur tous les visages des fonctionnaires postés à leur kiosque. De 11 à 16h, trois personnes seulement ont ouvert la porte de l’Auditorium, où se tenait la foire; de quoi faire la moue! Cette journée était donc une catastrophe pour les organisateurs. Quelques-uns s’en sont pris au jour de la semaine choisi ou au temps frisquet qu’il faisait dehors. Mais, à contrecœur, plusieurs ont reconnu que c’est sur la mauvaise communication de l’événement que le blâme devait retomber.

L’Express était présent, seul, malheureusement, pour récolter quelques informations utiles. Au centre des Services aux entreprises, la sympathique Sheila Litwin, agente commerciale régionale, attirait notre attention sur la rubrique «Info-Guides» qui est disponible sur www.entreprisescanada.ca/ontario et dans laquelle, il est possible de trouver une trousse exhaustive et pratique contenant les règlements gouvernementaux et provinciaux, leurs différences et leurs points communs, les programmes et les services mis à disposition des entrepreneurs. Les «guides pratiques», rubrique subséquente, permettent de guider l’intéressé dans le démarrage de son entreprise. Ainsi, sont offertes les informations sur les conditions qu’un nouvel entrepreneur doit réunir en matière de permis, de licences et de réglementations dans la province de l’Ontario.

Albin Freitas, agent provincial du ministère du Revenu, lui, donne un numéro de téléphone en or, 1-866-ONT-TAXS (668-8297). «Ce numéro vous permet d’obtenir toutes les informations sur la taxe de vente provinciale (TVP)», dit-il. Plus encore, il vous permet d’obtenir directement en ligne votre permis de vendeur et aussi profiter d’une visite éducationnelle d’un agent d’impôt et tout ça en français! Nous offrons des séminaires sur tout ce qui entoure la TVP. Le prochain aura lieu le 6 février, à cette adresse, à 9h 30 du matin. Appelez-nous, pour plus d’informations au 416-954-0235 ou au 1-877-681-1156», communique-t-il.

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«Saviez-vous qu’il est possible de faire du commerce avec l’État!», lance Mme Rahal, adjointe administrative du Bureau des PME. Pour connaître comment et quelles sont les démarches à entreprendre pour commercer et devenir un fournisseur de l’État, contactez-les au 1-800-668-5378 ou au 416-512-5577 ou encore visitez le site www.tpsgc.gc.ca/ontario/bpme. Car selon Mme Rahal, c’est vers les PME que l’État se dirige pour faire son plein de matériels de toutes sortes. «Si vous avez des crayons ou même des canons à vendre, prenez contact avec nous», dit-elle en souriant. L’idée qu’il est difficile, voire impossible, d’obtenir un contrat avec le gouvernement serait-elle donc fausse? «Pour le savoir, on offre deux colloques «Aider les entreprises à vendre au gouvernement du Canada», tous les mercredis, au 2e étage de ce bâtiment, entre 9h 30 et 13h 30», donne Mme rahal pour information. Le kiosque de Service Canada était également présent. Mme Sarita Censoni, agente de liaison avec le public, était là pour donner toute l’information sur les droits dont jouit tout entrepreneur, comme les prestations de maternité, de chômage et de pension qu’il peut réclamer. Elle nous a appris aussi que parmi la soixantaine de bureaux de Service Canada à Toronto, seulement deux sont bilingues. «Il y en a un au 25 de l’avenue St-Clair du côté Est et un autre au Town Centre Court de Scarborough.»

Jose Forero, vérificateur de la division de mesures spéciales d’exécution et des enquêtes criminelles de l’Agence du revenu du Canada, avait animé un peu cette journée, en décrivant son rôle de vérificateur. Il a cité brièvement différents types de fraude qu’il traite dans son quotidien. «On s’en doute bien, dans les casinos et la prostitution, il peut y avoir facilement du blanchiment d’argent. Plus subtil, il y a aussi la fraude hypothécaire!», mentionne-t-il. Ainsi, si on décide d’emprunter l’une de ces pentes, on est poursuivi pour délit criminel, et cerise sur le gâteau, pour fraude fiscale. Il y a de quoi réfléchir!

Pour plus d’informations, visitez le site www.canada.gc.ca

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