à 17h15 HAE, 1er octobre 2012.
NATIONS UNIES – Le ministre des Affaires étrangères du Canada, John Baird, a profité de sa tribune à l’Assemblée générale des Nations unies à New York pour s’en prendre de façon cinglante à l’institution elle-même.
Selon M. Baird, l’incapacité de l’Organisation des Nations unies (ONU) à faire cesser le bain de sang en Syrie est une bonne illustration de ses ratés. «La crise en Syrie est l’occasion de mettre à l’épreuve la capacité de cette organisation à obtenir des résultats», a soutenu le ministre, devant un auditoire clairsemé, paraissant peu intéressé.
«Alors que le régime brutal et répressif de Bashar al-Assad continue de massacrer son propre peuple, les Nations unies ne sont pas parvenues à imposer des sanctions contraignantes qui permettraient d’endiguer la marée sanglante provoquée par ces exactions», a déploré le ministre.
M. Baird s’en est pris à l’ONU elle-même, qui semble passer à son avis trop de temps à se regarder le nombril qu’à se concentrer sur les problèmes mondiaux.