Jeux PanAm: le compte à rebours est lancé

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Publié 16/07/2013 par Guillaume Garcia

Plusieurs des meilleurs athlètes canadiens sont venus faire la promotion de leur sport, et des Jeux PanAm en général, dans le cadre de festivités organisées par Toronto2015 pour célébrer le compte à rebours de deux ans avant l’ouverture officielle des jeux. La Commerce Court de Toronto, au coin de Bay et King s’est rapidement remplie de public venu assister aux performances de leurs athlètes préférés.

Du sport

La palme de la popularité revient sans conteste à Jason Burnett, médaillé d’argent aux Jeux olympiques de Pékin en trampoline. Une bonne centaine de personnes se sont entassées autour du trampoline où le champion effectuait des mouvements issus de ses routines d’entrainement.

Très abordable, l’athlète olympique faisait monter la température en se lançant des défis. La recette fonctionnait particulièrement bien auprès des enfants. «Je vais faire un saut périlleux, deux sauts périlleux, trois sauts périlleux…» Forcément, les jeunes criaient à chaque figure réussie.

Un peu plus loin, on pouvait prendre des photos et parler avec des champions de patinage de vitesse, ou encore avec des rugbymen de l’équipe canadienne, mais ceux qui attiraient le regard se trouvaient un peu à l’écart, sur une rue fermée pour l’occasion. Il s’agit des pilotes de BMX. Ils avaient installé une piste de départ et deux bosses artificielles le long de la rue. Chacun leur tour, deux pilotes effectuaient des passages en enchainant les deux sauts. Jeunes et moins jeunes ont adoré!

De la politique

Plus qu’une fête, les célébrations du compte à rebours organisées mercredi 10 juillet représentaient pour Toronto2015 la chance de montrer que tout se déroule selon l’échéancier prévu et que tout le monde travaille main dans la main sur ce projet.

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«À deux ans d’accueillir les athlètes de l’Amérique dans le cadre des Jeux panaméricains de 2015, les préparatifs vont bon train, en respectant l’échéancier et le budget prévus, a annoncé l’honorable Bal Gosal, ministre d’État aux Sports.

Son collègue provincial, Michael Chan abondait en ce sens. «Les événements qui se tiennent aujourd’hui dans la région du Grand Golden Horseshoe marquent une étape importante — dans deux ans, l’Ontario accueillera le monde qui se rassemblera dans notre province pour mettre en valeur la jeunesse, la diversité et les exploits des athlètes», a dit Michael Chan, ministre ontarien responsable des Jeux panaméricains et parapanaméricains de 2015. «Ces célébrations communautaires, qui ne sont que le début, visent à susciter l’enthousiasme du public envers l’héritage durable que les Jeux laisseront pour les générations futures», a-t-il poursuivi.

Parmi la foule croisée à la Commerce Court, on citera Gilles Marchildon et Jean-Rock Boutin, venus apporter leur soutien à Toronto2015. Tous deux sont impliqués dans l’aspect communautaire des Jeux.

La francophonie dans tout ça?

«Avec l’ACFO-Toronto on est sur le Forum communautaire francophone. Ça fait plus d’un an qu’on se réunit, essentiellement pour donner des conseils à Louise Gauvreau et pour aider à mobiliser la communauté. On survole ce qu’il est prévu de faire et on exprime nos idées. Par exemple, pour le programme Animer, il s’agit d’un engagement communautaire et d’une publicité réciproque», explique Gilles Marchildon.

Comme le Théâtre français de Toronto, ou encore le Centre francophone, l’ACFO-Toronto songe à organiser une activité dans le cadre du programme Animer, activité qui pourrait être sous forme de randonnée. «Ça peut être une activité sportive ou culturelle», ajoute-t-il.

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Jean-Rock Boutin, membre fondateur de Franco-Queer indique que l’association fait partie de la Pride House, un forum qui vise à intégrer la communauté LGBTQ dans l’organisation des jeux.

«Il va y avoir beaucoup de visiteurs qui vont venir pour la pride en 2015, et rester pour les jeux. On veut accueillir et représenter la communauté gaie. On pense aussi mettre nos activités dans le programme Animer», dit-il.

Jean-Rock voit également plus loin et souhaite que la communauté francophone se prenne en main pour «avoir un char allégorique dans toutes les manifestations de la province en 2015».

«Ça fait une belle vitrine et c’est presque gratuit. À Franco-Queer, on a des idées, mais on manque de moyens», lâche-t-il, en espérant qu’un organisme mieux doté prenne les choses en main, par exemple l’Assemblée de la francophonie.

La conclusion revient à Gilles Marchildon qui s’implique dans l’organisation des jeux et la participation de la communauté parce qu’il croit «que c’est important que les francophones prennent leur place». «C’est à nous de participer et d’être visibles.»

Auteur

  • Guillaume Garcia

    Petit, il voulait devenir Tintin: le toupet dans le vent, les pantalons retroussés, son appareil photo en bandoulière; il ne manquait que Milou! Il est devenu journaliste, passionné de politique, de culture et de sports.

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