Jeremy Dutcher, originaire de la Première Nation Wolastoq, au nord-ouest du Nouveau-Brunswick, remporte le Prix de musique Polaris en 2018 pour son premier album voix et piano Wolastoqiyik Lintuwakonawa («Nos chansons malécites»).
Inspiré de chansons traditionnelles mêlées au style classique, ce dernier a été réalisé à partir d’un cylindre de cire appartenant à la communauté du ténor, datant du début du XXe siècle.
En tant que militant malécite (Première Nation dont le territoire ancestral chevauche le Bas-du-Fleuve québécois, l’ouest du Nouveau-Brunswick et l’est du Maine), Jeremy Dutcher était invité par le conseil autochtone du campus bilingue Glendon de l’Université York, jeudi 28 février.
Sa conférence, axée sur la conception de son album, a été suivie d’une réception et d’une célébration sacrée indigène, une «leçon traditionnelle».
Il célèbre sa culture en musique
Jeremy Dutcher quitte sa communauté à l’âge de 17 ans pour faire des études de musique à Halifax.