à 15h53 HAE, le 14 juin 2012.
QUÉBEC – Le premier ministre Jean Charest a condamné avec véhémence, jeudi, la «banalisation de la violence et de l’intimidation» qui, selon lui, prend racine au Québec dans la foulée de la crise étudiante.
«Plus jeune, je faisais partie d’un mouvement étudiant; jamais il ne nous serait venu à l’idée de poser des gestes violents, ça aurait été impensable! Mais là, c’est devenu acceptable. La cause le justifie, paraît-il. Non. Ce n’est pas le Québec», a-t-il lancé peu avant la période des questions à l’Assemblée nationale.
Le spectacle annoncé — puis annulé — du groupe anarchiste «Mise en demeure» sur les plaines d’Abraham à Québec le 23 juin dans le cadre de «Party clandestin» de l’organisme Envol et Macadam a piqué le premier ministre au vif.
En point de presse, M. Charest s’en est pris aux messages véhiculés par cette formation marginale qui s’est fait connaître plus tôt cette semaine avec son pastiche d’un tableau de grand maître où l’on voit le premier ministre gisant sans vie aux pieds d’Amir Khadir.