Entre le 21 juin et le 1er juillet, vous avez trois occasions de célébrer: Pride Toronto, la Saint-Jean et la Fête du Canada. Je pourrais même ajouter le solstice d’été, qui est aussi la fête des Autochtones. La semaine dernière, je vous ai parlé de la Saint-Jean-Baptiste. Peut-être l’avez-vous célébrée sur le nouveau site de la Franco-Fête, la place Yonge-Dundas.
Dans le cas de Toronto Pride, ce sont dix jours de célébrations qui sont au menu. Plusieurs ne se déplacent que pour le traditionnel défilé de la Fierté gaie, le dimanche après-midi. Je dirais que 40% le font par curiosité et 60% par soutien à la communauté LGBT.
En écrivant LGBT, je n’ai inclus que les gais, lesbiennes, personnes bisexuelles et transgenres. Si j’avais écrit LGBTQIA, j’aurais ajouté les personnes en questionnement, les personnes intersexuelles ou asexuelles, et les alliés. Mais vous comprenez que LGBT est inclusif (et plus court).
Cette année, grâce à FrancoQueer, la programmation de Toronto Pride a plusieurs accents francophones. Il y a déjà eu une soirée littéraire au Théâtre français de Toronto (21 juin) et un apéro double fierté (24 juin).
Il vous reste un «ménage à trois» (29 juin) qui met en scène une drag queen, une femme fatale et une chanteuse gutsy (la Franco-Ontarienne Tricia Foster), ainsi qu’un party disco avec Patsy Gallant (30 juin). Info: www.pridetoronto.com