Italie: Monti s’en va, Berlusconi revient

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Publié 11/12/2012 par Victor L. Simpson (The Associated Press)

à 07h21 HNE, le 11 décembre 2012.

ROME – Le premier ministre italien Mario Monti a défendu mardi les mesures d’austérité adoptées par son gouvernement, estimant qu’elles sont nécessaires pour restaurer la confiance du monde envers l’avenir financier de l’Italie, avant de mettre les électeurs en garde contre les «solutions magiques» promises par les candidats lors des prochaines élections.

M. Monti a indiqué qu’il démissionnera dès que le budget du pays aura été adopté, ce qui devrait se produire d’ici la fin du mois, suscitant la nervosité des marchés qui se sont inquiétés qu’un nouveau gouvernement puisse abandonner ses réformes.

M. Monti a profité d’une apparition à la télévision publique pour sermonner les politiciens qui seraient tentés de laisser entendre qu’il existe une solution facile aux problèmes financiers de l’Italie. Il leur a demandé de faire preuve de discipline et d’éviter de présenter aux électeurs ce qu’il a appelé des «solutions magiques».

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M. Monti a refusé de commenter ses intentions. Ses partisans lui demandent de se présenter à la tête d’un parti centriste lors des prochaines élections. D’autres observateurs croient qu’il pourrait être intéressé par la présidence italienne, même s’il s’agit d’un poste essentiellement cérémonial, tandis que d’autres croient qu’il lorgne des responsabilités au sein de l’Union européenne à Bruxelles.

Pour sa part, l’ancien premier ministre Silvio Berlusconi était en mode électoral, mardi, quelques jours après avoir annoncé qu’il se présentera au poste de premier ministre lors des prochaines élections. Lors d’un appel téléphonique logé auprès d’une des stations radiophoniques dont il est propriétaire, M. Berlusconi a reproché à M. Monti d’avoir adopté des politiques trop centrées sur l’Allemagne.

Mario Monti est un économiste de réputation internationale. Il a été nommé au poste de premier ministre en novembre 2011, après la démission de M. Berlusconi.

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