à 22h07 HNE, le 9 février 2013.
BAGDAD – Des roquettes et des obus de mortier ont frappé un camp de réfugiés pour les exilés iraniens situé à côté de l’aéroport international de Bagdad, avant l’aube samedi, tuant six personnes et en blessant environ 40, d’après la police et les responsables de l’Organisation des Nations unies (ONU).
Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a condamné l’attaque. Il a exhorté les autorités irakiennes à enquêter et à traduire les agresseurs en justice, ajoutant que le gouvernement était responsable de la sécurité des résidents du camp.
Le commissaire des Nations unies pour les réfugiés, António Guterres, a également condamné l’attaque et a souligné que les résidents du camp étaient des demandeurs d’asile qui recherchent le statut de réfugié et qu’ils avaient ainsi droit à une protection internationale.
De son côté, le gouvernement a annoncé avoir ouvert une enquête et assuré faire tout en son pouvoir pour protéger le camp, qui abrite 3100 personnes. Il a toutefois avoué être impuissant contre les attaques de roquettes. Le gouvernement a demandé à la communauté internationale d’accélérer la réinstallation des réfugiés.