«Le vélo est un moyen de transport qui permet de se maintenir en bonne santé et qui, en plus, est économique», expliquait le docteur Chris Cavacuiti mercredi dernier, lors de l’annonce du partenariat entre Toronto cyclists union et CultureLink, une association d’aide à l’installation des nouveaux arrivants. L’association a profité de l’inauguration officielle de ses nouveaux locaux et du mois du vélo pour annoncer ce partenariat.
CultureLink existe depuis 1986 et n’a cessé de prendre de l’ampleur depuis sa création. Aujourd’hui 46 personnes sont employées et de nombreux volontaires offrent leur temps pour aider les nouveaux arrivants à s’installer. C’est grâce au soutien financier des gouvernements municipal, provincial et fédéral que l’association a pu emménager dans des locaux correspondant mieux à ses besoins.
Mercredi dès 10 heures du matin, le personnel accueillait les premières personnes venues assister aux activités mises en place à l’occasion de la journée Portes ouvertes. Le public a pu visiter les nouveaux locaux du 2340 rue Dundas West, découvrir les programmes offerts par l’association et assister à l’inauguration officielle en présence notamment, de la députée de Parkdale High Park, Cheri Di Nova, de représentants de Citoyenneté et immigration Canada ainsi que du président du bureau des directeurs de CultureLink, Larry Mah.
Cette journée fut également l’occasion d’annoncer un partenariat entre CultureLink et Toronto cyclists union. Les deux organismes entendent promouvoir l’utilisation du vélo auprès des immigrants.
«De nombreux immigrants utilisaient le vélo comme moyen de transport avant de venir s’installer ici. Quand ils arrivent ils optent souvent pour la voiture. Nous voulons les encourager à garder leurs habitudes» expliquait Leehe Lev, coordinatrice du programme Newcomers cycling outreach, lors de l’annonce du partenariat.
Le docteur Chris Cavacuiti, lui-même passionné de vélo, à exposé les bénéfices, en termes de santé, d’une utilisation quotidienne de ce moyen de transport. Le public a également pu entendre le témoignage de Yu Li, arrivé de Chine en 2000.