L’immigrant est un être humain avant tout. Ce n’est pas un animal à domestiquer selon des règles de comportement ou des codes de conduite.
Il n’y a pas un immigrant qui n’a pas souffert de l’exil forcé ou voulu, qui le place dans une situation d’attente à espérer, à toujours espérer je ne sais quoi. Les jours et les nuits défilent à la vitesse de ses pensées souvent inexpliquées, sans pouvoir se déconnecter de ses souvenirs heureux ou malheureux qui le hanteront jusqu’à la fin de ses jours.
L’immigration est un phénomène qui bouffe son homme dans la mesure où la vie devient un automatisme régulé entre l’espoir et l’angoisse.
* * *
L’immigration a de tout temps existé et elle a encore un bel avenir devant elle. Les différences de développement entre le Nord et le Sud, les problèmes environnementaux et les crises alimentaires prochaines portent à croire que l’immigration est le seul remède pour certains.