Juillet 1911 et juillet 1916 rappellent de terribles événements pour les gens du Nouvel-Ontario. De nouveaux villages viennent à peine de voir le jour, grâce à la construction du chemin de fer, et voilà que les éléments se déchaînent pour réduire à néant le labeur des colons de la première heure.
Le 11 juillet 1911, un premier incendie détruit quelque 864 milles carrés de forêt. Villages, fermes et camps sont rasés, depuis Cochrane au nord jusqu’à Porcupine au sud-ouest. Environ 70 personnes périssent dans ce feu de forêt.
Cinq ans plus tard, le 26 juillet 1916, le Nord ontarien est de nouveau la proie des flammes alors qu’un effroyable sinistre détruit une fois de plus 500 000 acres.
L’incendie réduit à néant les municipalités de Porquis Junction, Iroquois Falls, Kelso, Nushka, Matheson et Ramore. Cette fois, le nombre de victimes s’élève à 300.
Les journaux de l’époque ne manquent pas de faire écho à ces catastrophes et plusieurs ouvrages documentaires retracent le pénible sort des communautés touchées par les incendies de 1911 et de 1916.
C’est pourtant un roman qui relate le mieux, à mon avis, cette page d’histoire. Il s’agit de La Quête d’Alexandre, premier tome des Chroniques du Nouvel-Ontario que signe Hélène Brodeur en 1981.