«J’ai beau être bilingue, quand je suis malade, je suis malade en français!» C’est par ces mots que Paul Genest, sous-ministre délégué aux Affaires francophones, a inauguré la Maison d’hébergement pour femmes francophones, située dans l’est de la ville, le mardi 8 octobre.
Il a ajouté qu’offrir des services en français pour ces femmes qui traversent une période de vulnérabilité émotionnelle est capitale.
Réunis au Hub de Centraide à Scarborough, les acteurs de la Maison et leurs invités ont officiellement célébré l’ouverture, l’hiver dernier, du premier lieu d’hébergement pour les femmes victimes de violences conjugales, et leurs enfants.
Chaque femme francophone qui désire sortir d’une situation de violence peut y être hébergée. La Maison met aussi à disposition des femmes des services pour les conseiller et les orienter vers les organismes compétents.
Pour beaucoup de personnes présentes ce jour-là, cette inauguration représentait l’achèvement d’un travail de dix années. Certains parlaient même de «rêve qui se réalise enfin».