Importante victoire pour les francophones d’Ottawa

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Publié 10/10/2006 par l-express.ca

OTTAWA (PC) – Après leur gain dans la cause très médiatisée de l’hôpital Montfort, les francophones d’Ottawa et de tout l’Ontario viennent de remporter une deuxième victoire constitutionnelle importante.

Près de deux ans après que la plainte ait été déposée en Cour supérieure de l’Ontario, la Ville d’Ottawa a appris mardi qu’elle avait gagné sa cause contre l’organisation Canadians for Language Fairness.

Celle-ci avait tenté d’invalider la politique de bilinguisme de la Ville d’Ottawa, en insinuant que cette politique était discriminatoire envers les fonctionnaires unilingues anglais qui travaillent pour la municipalité et qui doivent apprendre le français pour obtenir un meilleur emploi.

Des employés qui offrent déjà un service à la clientèle doivent parler les deux langues officielles.

En 2010, 37 postes de direction à la municipalité devront être occupés par des gens capables de se débrouiller autant en anglais qu’en français.

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L’avocat Ronald Caza, qui a défendu la Ville d’Ottawa au nom de la firme Heenan Blaikie, était bien sûr satisfait de la décision de 52 pages rendue par la juge Monique Métivier.

Me Caza a plaidé sa cause en mai dernier, devant le procureur de la partie adverse, Me Arthur Cogan.

Selon Me Caza, la décision démontre l’importance de la minorité francophone qui vit à Ottawa et rappelle à tous qu’il est primordial de pouvoir vivre dans la langue officielle de son choix, partout au Canada.

La juge Métivier s’est notamment appuyée sur la cause de l’hôpital Montfort pour confirmer la validité de la politique de bilinguisme de la municipalité.

Même s’il ne fait plus partie de CLF, l’ancien porte-parole de cette association, Sebastian Anders, n’a pas été tendre dans ses propos vis-à-vis de cette décision.

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Encore une fois, une minorité de la population est privilégiée au détriment de la majorité, a-t-il déploré au sortir du jugement.

Reste maintenant à savoir si CLF tentera de nouveau d’invalider la politique de bilinguisme, en s’adressant à un autre tribunal.

Quand la cause a été déposée en Cour supérieure, il y a deux ans, les gens de CLF avaient dit qu’ils amèneraient cette cause jusqu’à la Cour suprême afin de l’emporter.

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