Cela fera bientôt deux ans que Céline Beuvens Nicaise et Manu Nicaise se sont établis à l’Île-du-Prince-Édouard, la plus petite province canadienne. Lorsqu’ils jettent un regard en arrière et constatent le chemin parcouru, un même mot leur vient à la bouche: «Wow!»
Les enfants restés en Europe
Ces Belges d’origine ne regrettent aucunement leur plongeon tête première dans l’aventure de l’immigration au Canada, malgré un départ «déchirant» puisque leurs enfants sont restés en Europe.
«Ça a commencé avec moi», explique d’emblée Manu Nicaise. «J’avais un vieux rêve d’immigrer aux États-Unis quand j’étais plus jeune. J’ai dû le mettre de côté pour diverses raisons familiales. Quand c’est revenu sur le tapis, le Canada m’offrait ce qui m’attire aux États-Unis, sans les inconvénients!»
Parmi ces attraits, il nomme particulièrement «les grands espaces, la diversité, le multiculturalisme et l’ouverture d’esprit… Le mode de vie nord-américain, quoi!»
Pourquoi pas?
De son côté, Céline Beuvens Nicaise n’a pour ainsi dire pas eu à réfléchir. «Il m’en a parlé, j’ai été un peu surprise au départ puisque je ne m’y attendais pas trop, mais je me suis dit pourquoi pas, c’est une bonne idée!», explique celle qui travaillait dans le domaine de l’éducation.