Les données linguistiques du recensement de 2006, dévoilées en décembre dernier, tendent à confirmer une situation intéressante remarquée lors du recensement précédent, en 2001: la venue en Ontario d’immigrants qui parlent français est le principal facteur, sinon le seul, de l’augmentation statistique du nombre de francophones dans cette province.
Une tendance semblable, mais dans une moindre mesure, est aussi constatée au Manitoba, en Alberta et même en Colombie-Britannique.
En Ontario, 7 790 répondants ont déclaré, comme langues maternelles, le français et une autre langue non officielle. De plus, 3 565 autres ont indiqué que leurs langues maternelles sont le français, l’anglais et une autre langue non officielle.
On peut aisément conclure que ces personnes sont issues de l’immigration et cela n’inclut pas les milliers d’autres nouveaux arrivants pour lesquels le français est la première et même seule langue officielle.
Ces derniers se fondent sans distinction aux statistiques de l’ensemble de la population francophone de la province.