Toronto sera le point de convergence pour les Premières Nations cette semaine, lors de l’édition anniversaire du festival ImagineNative Film & Media Arts Festival. Quinze ans déjà que ce festival multidisciplinaire célèbre l’art, l’histoire et les traditions autochtones des trois Amériques et du monde.
Le festival propose une sélection d’œuvres et d’activités, où cultures autochtones traditionnelles et contemporaines s’exprimeront dans toute leur vitalité et leur diversité: 130 films et vidéos; 9 programmes radiophoniques; 7 travaux multiplateformes nouveaux médias; 4 expositions d’art mettant en vedette 19 artistes; 17 œuvres commandées, ainsi que 11 ateliers et conférences sur différents sujets qui touchent le cinéma autochtone dans les Amériques…
Autant d’espace de rencontres, d’échanges et de dialogues, et une occasion inédite pour le public torontois de plonger dans l’imaginaire de 175 artistes, provenant de 12 pays et qui représentent 70 nations autochtones distinctes.
Dans ce kaléidoscope d’expressions autochtones, on retrouve des petits chefs-d’œuvre de courts-métrages, dont plusieurs en français qui ont fait le tour des festivals, en ramassant sur leur passage quelques prix et mentions. En voici quelques-uns :
Mon Oncle Antoine (2013), court-métrage de 5’42 secs, de Delia Gunn et Gracy Brazeau, deux jeunes cinéastes nées à Kitcisakik, une petite communauté située dans la partie nord de la réserve faunique La Vérendrye dans la région de l’Abitibi-Témiscamingue au Québec. Leur film se penche sur Antoine qui ne parle qu’anishnabe. Sa nièce Délia ne peut le comprendre. Elle sait toutefois qu’il lui reste peu de temps à vivre et imagine ce qu’il dirait aux siens avant de les quitter. Projection jeudi 23 octobre, 10h Tiff Bell Lightbox.