Il y a 40 ans, l’homme marchait sur la Lune

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Publié 21/07/2009 par Paul-François Sylvestre

Le 20 juillet 1969, des millions de téléspectateurs ont regardé deux astronautes américains mener un étrange ballet sur le sol lunaire. À 22h56, heure de Montréal, l’astronaute Neil Armstrong touche la surface lunaire. Une fois descendu de l’échelle du module lunaire Eagle, il commence l’exploration de l’astre; avec son collègue Edwin Aldrin, il installe des appareils scientifiques et recueille 21 kg de roches lunaires.

La fusée Saturn V transportant le module lunaire et son équipage de trois hommes est lancée le 16 juillet de la base de Cap Kennedy (aujourd’hui Cap Canaveral), en Floride. Après sa mise en orbite terrestre, le module se dirige vers la Lune à la vitesse de 39.030 km/h. Il se pose en douceur quatre jours plus tard sur la mer de la Tranquillité.

En mettant le pied (gauche) sur la Lune, Neil Armstrong (38 ans) lâche une phrase vouée à l’Histoire: «Un petit pas pour l’homme, un grand pas pour l’humanité». Précisons qu’il avait préparé cette phrase avant son départ et l’avait soumise à ses supérieurs de la NASA.

L’astronaute est rejoint un quart d’heure plus tard par Edwin Aldrin et avec lui plante la bannière étoilée sur la Lune. Dans le ciel, la capsule Apollo poursuit le tour de la Lune avec à son bord le troisième homme de l’équipage, Michaël Collins. Neil Armstrong avait été désigné pour être le premier à marcher sur la Lune car il était un civil et non un militaire comme ses deux compagnons.

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De retour sur la Terre après un peu plus de huit jours d’absence, les astronautes ramènent 20 kg d’échantillons de minéraux lunaires. Ils amerrissent dans l’océan Pacifique, à 1 500 km au sud-ouest d’Hawaï.

Cette onzième mission du programme Apollo rehausse le prestige des États-Unis qu’avaient terni la guerre froide, l’engagement au Vietnam et la lutte des Noirs contre la ségrégation raciale.

Elle puise son origine dans la rivalité entre Américains et Soviétiques. La NASA a accompli l’exploit humain et technologique d’aller sur la Lune avec un budget de 21 milliards de dollars. Dans les missions Apollo subséquentes, l’agence spatiale multipliera la durée et le nombre de sorties des astronautes. Mais en 1972, accablé par les coûts de la guerre du Vietnam, le président Richard Nixon décide de mettre fin au programme de conquête lunaire.

Auteur

  • Paul-François Sylvestre

    Chroniqueur livres, histoire, arts, culture, voyages, actualité. Auteur d'une trentaine de romans et d’essais souvent en lien avec l’histoire de l’Ontario français. Son site jaipourmonlire.ca offre régulièrement des comptes rendus de livres de langue française.

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