Le 20 juillet 1969, des millions de téléspectateurs ont regardé deux astronautes américains mener un étrange ballet sur le sol lunaire. À 22h56, heure de Montréal, l’astronaute Neil Armstrong touche la surface lunaire. Une fois descendu de l’échelle du module lunaire Eagle, il commence l’exploration de l’astre; avec son collègue Edwin Aldrin, il installe des appareils scientifiques et recueille 21 kg de roches lunaires.
La fusée Saturn V transportant le module lunaire et son équipage de trois hommes est lancée le 16 juillet de la base de Cap Kennedy (aujourd’hui Cap Canaveral), en Floride. Après sa mise en orbite terrestre, le module se dirige vers la Lune à la vitesse de 39.030 km/h. Il se pose en douceur quatre jours plus tard sur la mer de la Tranquillité.
En mettant le pied (gauche) sur la Lune, Neil Armstrong (38 ans) lâche une phrase vouée à l’Histoire: «Un petit pas pour l’homme, un grand pas pour l’humanité». Précisons qu’il avait préparé cette phrase avant son départ et l’avait soumise à ses supérieurs de la NASA.
L’astronaute est rejoint un quart d’heure plus tard par Edwin Aldrin et avec lui plante la bannière étoilée sur la Lune. Dans le ciel, la capsule Apollo poursuit le tour de la Lune avec à son bord le troisième homme de l’équipage, Michaël Collins. Neil Armstrong avait été désigné pour être le premier à marcher sur la Lune car il était un civil et non un militaire comme ses deux compagnons.