C’est Paul Wells, du magazine Maclean’s, qui faisait remarquer récemment que l’aspect le plus rafraîchissant du nouveau régime conservateur à Ottawa est l’aisance avec laquelle le premier ministre prend ses décisions.
Dossier après dossier, son prédécesseur Paul Martin semblait tergiverser pendant des semaines et des mois avant de «décider» de ne rien faire. Les Libéraux voulaient nous faire croire que l’exercice du pouvoir était complexe et difficile. Les Conservateurs montrent qu’il suffit d’un peu de volonté.
Stephen Harper, en effet, semble avoir compris qu’il n’a pas été élu uniquement pour occuper un bureau et accrocher son portrait aux mur du Parlement. Ses décisions ne font pas l’unanimité, ses priorités non plus: c’est la vie!