Deux vieux ermites vivant en forêt voient leur quotidien bouleversé par l’arrivée d’une octogénaire internée pendant 60 ans.
C’est la prémisse d’un succès inattendu, mais pleinement mérité, du cinéma québécois. Il pleuvait des oiseaux, le film «lent» de Louise Archambault, basé sur le roman de Jocelyne Saucier, considéré par le TIFF comme l’un des dix meilleurs films canadiens de 2019, a connu un vif succès au Québec tant chez les critiques qu’au guichet.
Cette ode à la vie et à l’amour au seuil de la mort prend l’affiche au cinéma Yonge-Eglinton de Toronto ce vendredi 24 janvier pour une durée indéfinie – au moins quelques jours ou, selon les recettes, quelques semaines.
C’est aussi «l’ouverture sur l’autre» qui s’impose comme thème du film, confirme Louise Archambault à L’Express. La réalisatrice est la première à être «agréablement surprise» de son succès auprès de tous les publics, chez nous comme aux États-Unis et en Europe.
On retrouve aussi son intérêt pour les gens «atypiques» dans ses autres films, notamment Merci pour tout (deux soeurs qui ne se parlent plus, forcées de se revoir) et Gabrielle (une jeune handicapée intellectuelle à la recherche d’une vie normale).