Alfred de Musset a repris cet énoncé proverbial, extrait de la comédie Le Grondeur de Brueys et Palaprat jouée pour la première fois en 1691, comme titre de sa propre comédie en un acte datée de 1845. Au sens littéral, ce proverbe pourrait aussi servir de sous-titre au curieux ouvrage de Pascal Dibie.
La porte
Le livre de cet auteur est curieux, car il est consacré à un dispositif auquel nous ne prêtons généralement guère attention – sauf s’il nous pose des problèmes – et qui ne fait guère l’objet de nos réflexions philosophiques ou sociologiques. Et pourtant…
En prenant l’ethnologie au sens large, ce que l’auteur nous propose est à la fois une histoire sociale et culturelle de la porte, et une réflexion sur son rôle selon les sociétés.
Un vaste sujet, mais qui nous concerne tous, si l’on veut bien, par jeu, répondre à ces deux questions: combien y a-t-il de portes dans notre maison, appartement? Combien de portes ouvrons-nous chaque jour ou dans une semaine?
Histoire
Sous le titre général À nos portes, Pascal Dibie brosse une histoire de la porte ou de ce qui en tenait lieu, des portes antiques à nos portes modernes.