Pour le ministre des Affaires étrangères à Ottawa, Lawrence Cannon, le beau-frère du président tunisien déchu, Balhassen Trabelsi, est un criminel dont le Canada ne veut pas.
Est-il criminel depuis seulement que le peuple tunisien l’a forcé à partir? La soudaine prise de conscience de Cannon arrive après cinq ans de pouvoir des conservateurs, alors que Trabelsi sévit depuis les années 1990. C’est un peu tard.
Ottawa a révoqué son statut de résident permanent, mais il l’a fait une fois entré au pays.