Hypocrisie et opportunisme face aux Tunisiens

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Publié 01/02/2011 par Sylvio Le Blanc

Pour le ministre des Affaires étrangères à Ottawa, Lawrence Cannon, le beau-frère du président tunisien déchu, Balhassen Trabelsi, est un criminel dont le Canada ne veut pas.

Est-il criminel depuis seulement que le peuple tunisien l’a forcé à partir? La soudaine prise de conscience de Cannon arrive après cinq ans de pouvoir des conservateurs, alors que Trabelsi sévit depuis les années 1990. C’est un peu tard.  

Ottawa a révoqué son statut de résident permanent, mais il l’a fait une fois entré au pays.

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Ainsi, durant les prochaines années, le beau-frère de Ben Ali dépensera les millions volés au peuple tunisien pour sa défense et celle de sa famille, au lieu d’être jugé diligemment dans son pays natal, emprisonné et sa fortune restituée.

Oui, si le peuple tunisien ne s’était pas levé, le gouvernement canadien continuerait d’avoir de très bons rapports avec Ben Ali, Trabelsi et cie, à l’instar du gouvernement Sarkozy. 

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