La Big Island est beaucoup plus grande et moins peuplée qu’Oahu, l’île d’Honolulu. La vie polynésienne demeure bien présente sur cette Grande Île. On y trouve la plupart des zones climatiques du monde (à cause des changements d’altitude), des volcans actifs et des plages de sable noir (de la lave concassée). Bref, c’est une destination hors norme.
Les dénivellations sont extrêmes et il est agréable d’avoir une voiture de location puissante, comme les Mustang et autres Camaro, si populaires à Hawaii. L’océan et les parois montagneuses semblent arriver de partout sur la route sans crier gare.
Les autochtones polynésiens, souvent réduits en icônes touristiques sur Oahu, sont présents et influents sur la Grande Île, et les frictions avec les gens originaires du continent sont évidentes, sans être dangereuses.
Par exemple, l’aliment de base de Polynésiens, le taro, est un peu méprisé et introuvable dans les restaurants; autre exemple, les Polynésiens installent le long des plages des habitations temporaires à l’esthétique douteuse qui horripilent les hôteliers qui préconisent une mise en valeur de la beauté naturelle de l’île.
Le paradis, c’était ici
Les grands paysages coupent le souffle, et quand on s’arrête on admire une végétation endémique, donc introuvable ailleurs. On peut aussi visiter, dans d’excellentes conditions, des plantations de café, de cacao et de vanille. Les jardins botaniques sont majestueux. Et on fait cette découverte prodigieuse: il n’y avait à l’origine sur Hawaii aucun grand prédateur ni plante vénéneuse ni insecte piqueur. C’était, vraiment, le paradis terrestre.