C’est un fait, Francobus est un casse-tête innommable pour les parents comme pour l’organisation. Si le passage s’est fait sans heurts dans certaines régions, Toronto centre, pour ne citer qu’elle, d’autres localités sont en proie à un capharnaüm qui peine à se solutionner. C’est notamment le cas des routes de bus jumelées qui desservent les écoles Sainte Famille et Jeunes sans frontières (JSF) de la région de Mississauga.
Dernier épisode en date, la réunion organisée entre les membres des conseils scolaires, ceux du consortium Francobus et les parents d’élèves, samedi 22 septembre dernier, a une nouvelle fois fait grincer les dents. Dans la région de Mississauga, les témoignages se multiplient pour dénoncer l’inefficacité du nouveau système d’acheminement des élèves à l’école.
En intervention au Conseil scolaire de district Centre-Sud-Ouest, Sabina Moore, porte-parole d’un collectif de parents d’élèves mécontents, a souligné les risques potentiels graves qu’engendrait la situation actuelle.
Premier sujet d’inquiétude pour les parents: la sécurité de leurs enfants, comme le développe la mère de famille: «Nous pouvons accepter que les délais initialement prévus ne soient pas respectés pour le moment. Il est évident que la logistique entourant Francobus est extrêmement complexe et ne peut se mettre en place en un jour. Pour autant, il est inacceptable que la sécurité de nos enfants soit mise en jeu. À ce jour, Francobus ne présente pas toutes les garanties nécessaires à ce niveau.»
Et de préciser: «Il y a eu plusieurs incidents graves. Des enfants ont été déposés à des mauvais coins de rue, d’autres à des mauvaises écoles. Certains parents ont même fait état de la disparition de leurs enfants à la police pendant trois heures. Là, ça devient une question de sécurité. C’est inacceptable.»