Grand Bahamas: cette perle oubliée

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Publié 07/02/2012 par Aurélie Resch

Je ne m’attendais bien sûr pas, en marchant sur cette plage déserte, à rencontrer Johnny Depp, mais j’étais curieuse de voir pourquoi cet endroit – parmi toutes les îles des Bahamas – avait retenu l’attention des producteurs pour le tournage des «Pirates des Caraïbes».

Je n’ai pas eu à chercher bien longtemps: eaux turquoises aux surprenantes variations de bleu, sable fin, coquillages roses échoués sur la plage, cocotiers qui se balancent doucement au rythme du vent et pas âme qui vive aux alentours. Absolument idyllique.

Tandis que la neige tombe sur Toronto, je m’abandonne à la langueur de l’île et ajuste mon pas au sourire des rares habitants que je croise.

Une plongée dans les eaux cristallines de la plage de Junkanoo me permet d’apprécier le peu de profondeur des eaux qui entourent l’île et d’observer une cohorte de poissons striés et colorés, de crabes et de petites méduses quasi transparentes.

J’ai un moment pensé aux héros-victimes du film Open Water tourné ici, à Port Lucaya et ai cherché autour de moi l’aileron menaçant. Je n’ai vu que le vol des oiseaux blancs aux ailes pointées de noir glisser sur le vent.

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Plus tard, lors d’une excursion, j’ai questionné André qui travaille pour le ministère du Tourisme aux Bahamas sur la présence de requins dans le coin. Il m’a répondu qu’ils ne viennent pas aussi près des côtes et que ceux que l’on croise ou auprès desquels on plonge volontairement (si, si !) sont inoffensifs.

J’ai découvert à pied, à cheval et en jeep une île presque vierge, épargnée du matraquage publicitaire, des constructions hôtelières sauvages et des hordes de touristes vulgaires.

Peu de boutiques et pas de grands centres commerciaux, une hospitalité des plus sympathiques et une végétation abondante. Mangroves, palmiers, cocotiers, pins, fougères, hibiscus… Une cohabitation végétale harmonieuse qui offre au visiteur un agréable dépaysement. The Garden of the Groves propose à ce titre une promenade merveilleuse dans un paradis de verdure.

Il existe à Grand Bahamas une trentaine d’espèces d’oiseaux et de papillons, des lézards à la queue retroussée, des serpents bananes, une trentaine de chevaux…

Et une famille de huit ratons laveurs. La plus grande diversité de la faune se trouve sous les eaux claires de l’océan et près de la barrière de corail.

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Dans ce cadre paisible, à ce moment de l’année, le luxe subtil des quelques hôtels permet une échappée voluptueuse et discrète dans un grand raffinement.

Le hall d’entrée, le service impeccable et la restauration au Grand Lucayan invitent à la détente, tandis que le Pelican Bay Hotel and Suites, un peu en retrait de la plage, offre une retraite chic et privée dans de jolies constructions aux couleurs vives.

Pour ceux qui sont tentés de se retirer du monde, un séjour dans l’une des suites très «privée» du Old Bahama Bay Yacht and Resort (où on dit que John Travolta s’est fait construire un pavillon) est la quintessence de la tranquillité sur une longue plage de sable fin.

Vous l’aurez deviné, cette perle des Bahamas, encore peu envahie par le tourisme de masse, est la destination du luxe, du calme et de la volupté.

Informations

S’y rendre: Westjet offre 2 vols directs par semaine depuis Toronto

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Où loger: Grand Lucayan, Pelican Bay Hotel and Suites, Old Baham Bay Yact and Resort

Les activités: plongée avec les dauphins et les requins :UNEXSO, jeep safari: Grand Bahama Nature Tour, équitation: Pine Stables

www.grandbahama.bahamas.com

Auteur

  • Aurélie Resch

    Chroniqueuse voyages. Écrivaine, journaliste, scénariste. Collabore à diverses revues culturelles. Réalise des documentaires pour des télévisions francophones. Anime des ateliers d’écriture dans les écoles, les salons du livre et les centres culturels.

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