Mardi dernier, le Club canadien de Toronto organisait son dîner mensuel en compagnie d’un invité de marque. Devant une assistance particulièrement importante, Graham Fraser, commissaire aux langues officielles du Canada, a présenté un premier bilan de son action, six mois jour pour jour après sa nomination.
Cette date anniversaire – à demi-mot – en rejoint d’autres, puisque cette année marque également la 25e bougie de la Charte des droits et libertés et les 10 ans du combat pour la survie de l’hôpital Montfort.
«Graham Fraser est un excellent candidat pour le poste de commissaire aux langues officielles. Il apportera à cette fonction une pleine compréhension de la dualité linguistique au Canada, à laquelle il a été très sensible, une connaissance approfondie des politiques linguistiques de notre pays et de leurs répercussions sur les communautés linguistiques minoritaires, ainsi que l’indépendance d’esprit du journalisme. Je suis heureux qu’il ait accepté d’être nommé à ce poste important.»
C’était en septembre dernier, alors que Graham Fraser venait d’être nommé commissaire aux langues officielles par le premier ministre du Canada Stephen Harper. Six mois plus tard, l’heure est aux premiers bilans.
Face à l’assistance du Club canadien de Toronto, l’ancien journaliste a avant tout tenu à spécifier le respect qu’il portait à ses prédécesseurs et à leur oeuvre. En découvrant l’ampleur de la tâche qui lui incombait, il reconnaissait à l’époque ressentir une certaine pression: «D’un côté cela me rasssure mais de l’autre, le défi est d’autant plus difficile à relever lorsque les attentes sont élevées.» Un sentiment qu’il a dû rapidement évacuer pour entrer de plein fouet sur les principaux dossiers qui occupaient son début de mandat.