Préparez-vous à la politique. Consciente des enjeux globaux de la politique moderne, la nouvelle École d’affaires publiques du campus Glendon de l’Université York propose un programme bilingue qui est une première du genre au Canada. Elle organisait les 3 et 4 avril une conférence sur l’avenir des institutions publiques, débattue par des fonctionnaires, journalistes et politiciens renommés.
Glendon veut faire cas d’école. En créant le premier programme bilingue en affaires publiques du pays, elle ouvre le débat public et s’impose déjà comme une passerelle solide entre les mondes de l’université et de l’administration publique.
Sur ce campus à l’angle des avenues Bayview et Lawrence, une formidable opportunité pour les francophones bilingues se développe, telle une fenêtre sur le monde. Car le Collège Glendon, par la voix de son principal Kenneth McRoberts, est convaincue de la portée internationale des nouvelles affaires publiques du Canada.
Et dans ce domaine «le bilinguisme est évidemment un avantage, affirme-t-il, d’autant qu’il facilite le plurilinguisme. Quand on connaît deux langues, on en apprend facilement beaucoup d’autres.»
Vincent Del Buono, collaborateur émérite de la nouvelle École, remarquait justement que les invités étaient tous «des internationalistes convaincus». «Il s’agit de croire que le Canada a un rôle important à jouer dans le monde, ajoutait-il, comme intermédiaire. Et pour ça, il faut se munir de sérieux outils.» Des outils que se propose justement de forger l’École, en deux ans d’études à temps plein, accompagnés d’un stage d’été.