La pression monte pour qu’Ottawa fasse un ménage du Programme des langues officielles dans l’enseignement (PLOE), dans le cadre de la modernisation de la Loi sur les langues officielles promise par le gouvernement Trudeau. Un rapport de la fin octobre du Comité sénatorial des langues officielles relance l’urgence pour PCH de refaire ses devoirs.
Le statu quo ne serait plus une option.
En partant, les communautés sont unanimes à revendiquer l’inclusion du préscolaire et du postsecondaire sous l’article 23 de la Charte des droits et libertés qui garantit l’accès à l’instruction dans la langue de la minorité. Elles veulent aussi une participation à la gouvernance des ententes.
Deux intermédiaires difficiles
Ces enjeux soulevés lors des audiences du Comité sont autant financiers que juridictionnels. Deux intermédiaires jaloux de leur compétence et revêches envers les francophones se dressent entre le pouvoir de dépenser du fédéral et le droit des minorités à des fonds publics.
Le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) propose un amendement pour mieux encadrer le PLOE. Il dénonce le processus de financement, compliqué par la présence de deux ordres de gouvernement (Conseil des ministres de l’Éducation, CMEC, et ministères) peu réceptifs aux priorités de la minorité. Le CÉF souligne les lacunes: