De tous les cataclysmes naturels ou humains, les guerres sont sans doute les activités les plus toxiques que nous ayons développées. Je fais cette réflexion parce que la semaine dernière, je me suis rendu au Cinéma du parc à Montréal pour voir l’exposition Drame humain à Gaza.
Il s’agit d’une exposition qui présente des photos du massacre perpétré à Gaza par l’armée israélienne de décembre 2008 à janvier 2009.
Les photos que j’ai vues m’ont bouleversé, à un point tel qu’en sortant, les préposés m’ont dit que je pouvais écrire des commentaires au sujet de l’exposition. J’ai refusé parce que l’émotion que je ressentais à ce moment en était une de profonde révolte mêlée d’un sentiment de violence.
Quand on voit la photo de trois enfants morts à la suite de la frappe d’un obus de char israélien, on ne peut rester indifférent.
Quand on lit la vignette de la photo qui décrit que ces enfants faisaient partie de la famille élargie Al-Sammouni et que 29 des leurs sont morts en même temps lorsque leur maison fut attaquée, on ne peut demeurer indifférent à tant de cruautés.