Le gaz naturel brûlé en pure perte à travers le monde équivaudrait à 3,5% de la ressource exploitée. Quatre chercheurs américains et un russe arrivent à ce chiffre en publiant, dans la revue Energies, la première carte mondiale des torchères.
L’industrie appelle «torchères» ou «brûlages de gaz» l’action de brûler volontairement du gaz à différentes étapes de son exploitation.
Les États-Unis abritent le plus grand nombre de torchères, suivis par la Russie, qui prend toutefois la première place pour la quantité de gaz inutilement brûlé. Le Venezuela est aussi pointé du doigt.
Certains s’en inquiètent parce que le gaz naturel est une source CO2, un gaz à effet de serre que d’aucuns associent à une partie du réchauffement planétaire moyen de 1 degré Celcius observé depuis le début de l’ère industrielle, ainsi qu’à de futures perturbations climatiques.
Méthane
On s’indigne aussi de l’accident, le 23 octobre près de Los Angeles, où du gaz naturel – du méthane – s’échappe dans l’atmosphère. La fuite pourrait durer encore deux mois.