Galerie IX: Joshua Roy regarde l’horizon

Là où l’eau marie le céleste

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Publié 26/01/2010 par Guillaume Garcia

Après avoir exposé ses portraits dans plusieurs galeries du centre-ville de Toronto. Joshua Roy nous propose de contempler l’horizon, ou plutôt ses horizons. Quand la mer se mélange au ciel, Joshua se retrouve en enfance au bord de la rivière où il passait tant de temps. Aujourd’hui, il est à Toronto et habite en face du lac Ontario, pour mieux y voir l’horizon.

La galerie IX se trouve à quelques pas de la Don Valley et de la rue Queen côté Est, au deuxième étage d’un bâtiment, nichée dans un coin de couloir. Très lumineuse, elle met en valeur le travail des couleurs de Joshua Roy. Ses tableaux traduisent sa vision de l’horizon.

Le côté aquatique apporte une certaine sérénité au tableau, une géométrie rassurante, où s’impose violemment un ciel tourbillonnant. Le coup de pinceau est propre et longiligne.

On peut percevoir le mouvement des poils sur la surface du canevas qui emmène l’œil du public vers la vie, en peinture classique, en haut à droite d’un tableau. Les tons de bleus se multiplient pour donner vie aux mers calmes, ciels envoûtants et quelques teintes de rouges viennent réchauffer l’ensemble pour les levers de soleil où les crépuscules.

Après avoir longtemps peint des portraits stylisés. Joshua s’est tourné vers les lignes d’horizon. Il courait le semi-marathon GoodLife lorsque la lumière a balayé les concurrents qui le précédaient et l’inspiration est venue. «Je suis rentré et j’ai commencé à peinturer ces horizons», indique le natif de St-Anselme au Québec.

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Arrivé à Toronto en 1988 pour apprendre l’anglais, Joshua Roy y est resté. Il est aujourd’hui à l’emploi de La Baie, tout en continuant son travail d’artiste, qui ne lui permet pas encore d’en vivre à plein temps.

Le seul reproche que l’on pourrait faire à la série de tableaux est d’être quelque peu répétitives avec des structures assez similaires sur une bonne quinzaine de tableaux. Si les couleurs varient, la composition reste très classique avec une mer calme et un ciel plus engagé.

Les amateurs d’horizons seront comblés, ceux qui veulent voir des tableaux différents les uns des autres pourront se sentir frustrés. Après, cela reste de l’art, et chacun doit y trouver son compte.

Auteur

  • Guillaume Garcia

    Petit, il voulait devenir Tintin: le toupet dans le vent, les pantalons retroussés, son appareil photo en bandoulière; il ne manquait que Milou! Il est devenu journaliste, passionné de politique, de culture et de sports.

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