Gagner en Ontario pour perdre au Québec?

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Publié 18/01/2011 par Claude Guindon

Il ne faut pas être très perspicace pour déduire, suite à l’élection de Rob Ford à la mairie et aux récentes élévations de Julian Fantino et Peter Kent au Conseil des ministres, que Stephen Harper croit être en mesure de faire élire quelques candidats de plus que la dernière fois dans la couronne de banlieues de Toronto.

Mais à quoi serviraient ces gains aux Conservateurs s’ils étaient annulés par des pertes au Québec?

Comme la plupart de ses ministres issus du Canada anglais, les quatre nouveaux ministres sont unilingues anglophones. C’est particulièrement malheureux dans le cas de Peter Kent, le nouveau ministre de l’Environnement, car ce dossier est très important au Québec, où plusieurs idées déjà discréditées dans le monde anglophone sont encore dominantes dans les médias.

Ce n’est pas Peter Kent, dans un débat public, qui va pouvoir répliquer aux Steven Guilbeault, Jean Lemire et autres artistes qui militent contre l’exploitation des gaz de schisme ou pour des mesures farfelues censées affecter les changements climatiques.

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Stephen Harper a-t-il fait une croix sur le vote du Québec? On pourrait le supposer aussi en voyant les Conservateurs s’opposer farouchement au projet de loi privé (rendu au Sénat), sur le bilinguisme obligatoire des juges de la Cour suprême.

Ce n’est pas la stratégie qui lui donnera enfin une majorité aux prochaines élections.

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