G20: la police ne savait pas à quoi s’attendre?

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Publié 28/06/2011 par Claude Guindon

Un an après le grabuge au centre-ville lors du G20, le chef de la police de Toronto, Bill Blair, a présenté un acte de contrition et une dizaine de recommandations qui nous laissent perplexe.

Les forces policières n’ont eu que six mois pour se préparer… On n’était pas entraîné pour ça… On ne savait pas à quoi s’attendre… Trop de policiers ont utilisé leur radio en même temps… Excusez-nous d’avoir arrêté des gens au hasard… On ne prévoyait pas avoir à détenir 1000 personnes…

Et pourtant, le même Centre des congrès de Toronto avait déjà accueilli un sommet du G8 (à l’époque de Mulroney, Reagan et Thatcher) et la Ville Reine a connu son lot de manifestations violentes, notamment contre le gouvernement provincial de Mike Harris.

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Depuis quelques années, toutes les rencontres internationales comme les G8 et G20 attirent des casseurs «black bloc», qui avaient d’ailleurs confirmé leur présence et leurs intentions sur divers sites web!

20 000 policiers de partout au Canada étaient venus prêter main-forte aux 5000 policiers de Toronto. Ce n’est pas comme si on ne pouvait pas réagir rapidement contre ceux qui cassaient des vitrines et incendiaient des voitures.

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