Pour sa première pièce de la saison, le Théâtre français de Toronto a choisi de nous faire rire, belle manière de faire la promotion de sa QUARANTE-TROISIÈME saison! Les Fridolinades, écrites par Gratien Gélinas, mettent en scène un jeune montréalais, dans les années trente, fils d’ouvriers et possédant une langue sacrément bien pendue. Naïvement, il parle de l’amour, de la guerre et de toutes ces choses qui ne sont drôles que dans la bouche des enfants.
Perry Schneiderman, metteur en scène de la pièce, produite par le Théâtre français de Toronto en partenariat avec la Catapulte d’Ottawa, a choisi cinq sketches et quatre monologues dans la totalité des écrits de Gratien Gélinas.
Basé sur le comique de situation et sur le personnage de Fridolin, les Fridolinades retranscrivent la vie de la classe ouvrière montréalaise de l’avant-guerre et de la Seconde Guerre mondiale.
Alors que Gratien Gélinas pouvait se permettre de monter ses pièces avec un grand nombre de comédiens, Perry Schneiderman a dû faire avec seulement cinq comédiens qui, à l’aide de petits trucages, peuvent jouer des scènes où sept personnages sont présents en même temps!
Mettre bout à bout plusieurs sketches demande de l’organisation et surtout un concept, comme le souligne Perry Schneiderman.