Paris, Londres, Los Angeles, Rome et maintenant Toronto! Le Franglish arrive à Toronto. Mercredi soir, une quinzaine de personnes se sont présentées au bar Tantra pour participer à des échanges linguistiques en mode «speed dating».
Souriants, ouverts et à l’écoute, ces Torontois ont inauguré le concept dans une ambiance digne des colonies de vacances! Amusés, exaltés et curieux, tous s’approchent des tables arborant un numéro précis: «Je m’y perds à passer de l’espagnol à l’anglais, ce n’est pas évident mais on est obligé de se faire comprendre et donc de faire l’effort. Ça me fait mon entraînement», raconte Maria, venue découvrir la première édition de Franglish à Toronto.
Créé en 2010 à Paris, le concept s’est ensuite développé dans d’autres villes françaises comme Lyon, Nice, Lille, Bordeaux, Montpellier et bien d’autres. Le fondateur Steven Annonziata et son équipe ont rapidement étendu ces événements à l’international: Royaume-Uni, Belgique, Italie et USA.
Les événements sont très populaires dans toutes les villes, notamment à Paris où de trois à cinq événements sont organisés chaque semaine avec en moyenne 40 participants. «Il s’agissait d’abord de permettre aux anglophones vivant à Paris de mieux s’y intégrer, par l’apprentissage de la langue et la rencontre de locaux», ajoute-t-il.
Au menu: français, anglais et espagnol. Le Franglish repose sur un fonctionnement simple: des mini-conversations de 14 minutes en tête-à-tête, 7 minutes en français ou en espagnol, puis 7 minutes en anglais.