Lorsque vous avez appris que FrancoQueer et son projet Histoires de fiertés étaient en lice pour le Prix Roger-Bernard, à côté du Collège Boréal et de La Vieille Ferme, je parie que vous ne pensiez pas que FrancoQueer allait remporter la palme. C’est du moins ce qu’un petit sondage pas du tout scientifique me permet de croire.
Je vous le dis tout de go. Je suis en conflit d’intérêts en écrivant cette chronique. Doublement pour être précis.
D’une part, je figure parmi les six personnes qui ont témoigné de leur vécu dans le projet Histoires de fiertés, qui a valu à FrancoQueer de décrocher le Prix Roger-Bernard.
D’autre part, je suis le parrain de la candidature de FrancoQueer auprès du Réseau du patrimoine franco-ontarien pour l’obtention de ce prix.
Cela ne m’empêche pas d’être doublement fier. Avec très peu de moyens, FrancoQueer a réussi à illustrer que des hommes et des femmes LGBT peuvent non seulement vivre en français en Ontario, mais faire une contribution à l’épanouissement de leur communauté. Le Prix Roger-Bernard est une plume dans le chapeau d’un organisme aussi modeste que motivé.