FrancoQueer capote

Prévention des infections transmises sexuellement

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Publié 29/06/2010 par Vincent Muller

FrancoQueer annonçait le lancement de sa campagne contre les infections transmissibles sexuellement (ITS), le 24 juin dernier, au bar le Gladaman’s sur la rue Yonge. La première action de cette campagne de prévention intitulée «tu capotes au max» aura lieu dès cette semaine, semaine de la fierté gaie.

L’association organisait pour le lancement de la «première campagne de prévention francophone des ITS à Toronto conçue pour les 16-25 ans» un barbecue avec plusieurs animations.

Pour Gabriel Roy, président de FrancoQueer, il était particulièrement «important pour nous de faire cette campagne pour les jeunes, inspirée par eux, et avec des outils médias qui pourront les rejoindre».

Ainsi, l’association a présenté au public présent les outils de communication en question à savoir son nouveau site web ainsi que sa chanson bilingue Put it on baby! Écrite spécialement pour la campagne. Si la première étape de cette campagne aura pour cible le public homosexuel lors de la parade de la fierté gaie, FrancoQueer ne compte pas se limiter à ce public.

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Il y aura très probablement, selon Marcel Grimard, coordonnateur du projet, plusieurs initiatives menées pour sensibiliser les jeunes, quelle que soit leur orientation sexuelle ou leur origine.

C’est d’ailleurs suite à des forums de discussion dans les écoles qu’est née cette campagne. En effet Marcel Grimard a dirigé, avec l’aide de Karine Barrass, consultante dans les écoles francophones, des discussions auprès de plusieurs classes des écoles du Conseil scolaire de district Centre-Sud-Ouest (CSDCSO) et du Collège Boréal afin d’amener les élèves à «comprendre ce qu’est une relation interpersonnelle respectueuse», selon les mots du coordonnateur du projet.

D’après Karine Barrass, qui se dit très motivée par cette campagne, «ces discussions ont été très instructives», autant pour les élèves que pour les animateurs qui ont pu prendre conscience du besoin d’informations et du nombre important de questions que se posent les élèves.

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