Les 29 et 30 mars prochains, un nouveau venu fera son entrée sur le paysage événementiel francophone à Toronto. FrancoExpo, dont ce sera la première édition, se veut avant tout un concentré de la francophonie orchestré par des francophiles. Un vaste projet, d’autant plus que l’organisation ne veut rien laisser de côté.
«Présenter la francophonie sous toutes ses facettes», tel est le complexe défi que s’est lancé l’entreprise Kimber, pour l’organisation de cette première FrancoExpo. De l’enseignement en français aux opportunités de carrière, en passant par les services en français et les produits de la gastronomie, la sommellerie et les créations dans le secteur de la mode et de la beauté, l’objectif est très ambitieux alors que seulement deux journées d’activités sont programmées.
Quarante-huit heures pendant lesquelles les visiteurs, pour un droit d’entrée de 10 $ par jour, auront la possibilité d’apprécier de nombreux événements. Au programme, des représentations d’artistes francophones émergents mais aussi confirmés, comme Marie-Chantal Toupin, mais aussi de nombreuses conférences et ateliers dans des domaines aussi variés que ceux susnommés.
FrancoExpo s’appuie également sur la présence de personnalités francophones canadiennes, comme Justin Trudeau, Bernard Voyer, Sylvain Cosette ou encore Audrey de Montigny.
Un concept qui, mauvais présage, n’est pas sans rappeler celui de Festiv-été, créé en 2005. À l’époque, l’événement mis sur pied par les compagnies Catalyst Channel Marketing et C-Show Productions avait tenté une expérience similaire qui s’était soldée par un retentissant échec puisque le projet n’avait jamais été reconduit.