La jeunesse francophone en situation minoritaire veut surmonter son insécurité linguistique et même valoriser ses accents. En témoigne la deuxième partie de la campagne «Franco-Rebelles» lancée par la Fédération de la jeunesse canadienne-française (FJCF).
L’organisme tente ainsi d’effacer la honte de plusieurs jeunes quant à leurs accents régionaux et leurs différences par rapport au «bon» français.
Les Franco-Rebelles, ce sont deux jeunes Acadiens de Moncton — Alec Victor et Patrick Martin — et cinq jeunes autres francophones de l’Ontario et de l’Ouest du pays.
Discussions sur les accents
En partenariat avec l’Association des collèges et universités de la francophonie canadienne (ACUFC) et l’Association canadienne d’éducation de langue française (ACELF), ils dévoileront au cours des cinq prochaines semaines cinq capsules vidéo relatant leurs discussions sur les accents francophones, dans le but de lutter contre l’insécurité linguistique et l’intimidation.