L’un s’amuse à mêler les formes géométriques, l’autre peint des personnages hypnotiques. Au premier abord, rien ne destine Étienne Gélinas et Sylvain Coulombe à partager la même exposition. Et pourtant, c’est chose faite avec leur exposition conjointe à la galerie Thompson Landry du quartier de la Distillerie du 22 mars au 8 avril.
Les opposés s’attirent
«Je ne savais pas si ça allait être beau ensemble, mais en fait ça marche bien», nous dit Sylvain Coulombe. Les oeuvres des deux artistes se mêlent étonnamment bien alors que les sujets traités s’opposent. C’est comme si leurs différences les rassemblent.
Étienne Gélinas relève néanmoins plusieurs points communs dans leur approche artistique. «Il y a un rapprochement au niveau de la texture, du travail en multicouches, au niveau du choix des couleurs qui sont parfois très vives.»
Ils partagent aussi une vision de l’espace similaire. «Nos sujets sont assez centraux dans les travaux avec un espace abstrait qui est indéfini qui se poursuit à l’extérieur du cadrage», selon Étienne Gélinas.
C’est aussi dans le travail de la matière que les deux artistes se retrouvent. Adeptes du travail en multicouches, Étienne et Sylvain présentent généralement une matière très travaillée avec des traits épais. Alors que Sylvain rajoute de la poussière de marbre pour donner cette texture, Étienne pratique le grattage et le collage.