Les institutions fédérales doivent mieux rendre compte de leurs activités, de leurs dépenses et de leurs résultats en matière de formation linguistique. C’est ce que conclut le commissaire aux langues officielles, M. Graham Fraser, dans une étude publiée la semaine dernière.
En raison de la décentralisation des responsabilités de formation linguistique en 2006, nous n’avons plus accès à des données qui permettent de faire des comparaisons ou d’évaluer l’efficacité de la formation linguistique dans l’ensemble de la fonction publique», a expliqué M. Fraser.
L’étude souligne l’importance de la motivation des employés dans l’apprentissage de la langue seconde et le maintien des acquis, de même que le rôle essentiel des gestionnaires de la fonction publique, qui doivent montrer l’exemple et utiliser régulièrement les deux langues officielles.
«Aujourd’hui, la formation linguistique ne se résume plus à former des personnes ne possédant aucune compétence en langue seconde pour en faire des fonctionnaires parfaitement bilingues», a indiqué M. Fraser.
«La formation linguistique doit davantage viser à appuyer les employés qui souhaitent raisonnablement améliorer leurs compétences et qui montrent aussi un intérêt envers l’autoapprentissage de leur seconde langue.»