Le jugement de la Cour suprême disait clairement en juin dernier que les élèves francophones de la Colombie-Britannique avaient le droit de recevoir une éducation équivalente à celle que reçoivent leurs camarades anglophones. En principe, tout le monde devrait être content. Et pourtant…
À la suite d’une réunion virtuelle extraordinaire du conseil d’administration du Conseil scolaire francophone de la Colombie-Britannique (CSF) tenue le 30 juin dernier, il a été décidé par 4 voix contre 3 que le système hétérogène (des écoles françaises offrant certains cours en français et d’autres en anglais) devait céder sa place à un système homogène (tous les cours en français) d’ici septembre 2021.
La prochaine rentrée scolaire marquera donc en Colombie-Britannique la dernière année du système hétérogène. En Ontario, un tel système d’entités francophones dans des écoles anglaises ou d’écoles partagées a disparu il y a plus de 20 ans avec la création des conseils scolaires de langue française.
Le CSF était ravi de voir que dorénavant, «les parents de Sechelt, de Nanaimo, de Prince George, de Powell River, de Campbell River, de Nelson, de Penticton et de Revelstoke» auront droit «à bien plus que deux ou quatre cours en français».
De plus, on apprend que «le conseil d’administration du CSF a mandaté ses cadres d’améliorer l’expérience éducative qui y est offerte».