Le sculpteur Blake Ward, né à Yellowknife mais aujourd’hui établi à Monaco, présentera ses dernières créations du 27 août au 19 septembre à la galerie Articsók (1697 avenue St. Clair ouest), en même temps qu’il fournit une oeuvre à la 87e exposition annuelle de la Société canadienne des sculpteurs à la galerie John B. Aird (900 rue Bay) du 27 août au 25 septembre.
Son art est «une continuation de l’exploration du corps et de l’âme», définit l’artiste en entrevue à L’Express.
Âgé de 59 ans, l’artiste raconte qu’il crée de l’art depuis son enfance: «J’ai toujours su que j’étais un artiste.» Sa mère l’emmenait déjà dans tous les musées, dit-il. Encouragé par ses parents et son entourage, il s’est lancé dans des études de sculpture à l’Université d’Alberta.
Blake Ward a toutefois rapidement réalisé qu’il devait voyager pour approfondir et apprendre la sculpture figurative. «C’est à Paris qu’un maître sculpteur m’a enseigné la sculpture figurative classique», précise-t-il.
Depuis trois ans, Blake travaille en duo avec sa compagne Boki Hackel. «Ça s’est fait très naturellement. D’abord, elle faisait les dorures et m’aidait avec sa spécialité, qui est la conceptualisation. Puis un jour, j’ai dû m’absenter. À mon retour, elle avait créé quatre nouvelles sculptures!»