Que reste-t-il du Congrès mondial acadien de l’été 2019? Plusieurs à l’Île-du-Prince-Édouard se posent la question. Dans les différentes régions, tout le monde veut croire que la fierté acadienne est encore là et n’attend qu’une étincelle pour se raviver.
Suzanne Buckland a les yeux qui pétillent quand elle évoque ce mois d’août 2019. La présidente du Conseil acadien et francophone de l’Est (CAFE), à Rollo Bay, parle d’une expérience révélatrice pour la communauté: «Il y avait des visuels aux fenêtres, les drapeaux acadiens étaient sortis, les enfants étaient fiers.»
À l’autre bout de l’Île, Monique Arsenault, qui dirige le Centre acadien de Prince-Ouest à Tignish, évoque une fierté acadienne regagnée l’année passée. «Elle avait été peut-être mise un peu de côté», analyse-t-elle.
La CoViD-19 a sapé l’énergie
Robert Frenette, vice-président du CMA 2019, confirme que partout où il passe, le congrès réveille la communauté.
«Je compare souvent l’atmosphère à l’Île à celle qu’il y avait en 1994, quand le congrès était dans le Sud-Est du Nouveau-Brunswick: il y avait eu un élan de fierté, les gens s’étaient sentis valorisés et capables de faire d’autres choses, comme un Sommet de la francophonie, un deuxième congrès avec l’Île», raconte-t-il.