Le festival des technologies subtiles fêtait son 11e anniversaire cette année. La manifestation s’est déroulée du 29 mai au 1er juin au Innis Town Hall à l’Université de Toronto. Le festival, crée en 1998 a pour objectif de promouvoir l’émergence de nouvelles pratiques dans l’univers des arts médiatiques. Dans le cadre cet événement, l’artiste québécoise Diane Landry a effectué une performance très prisée du public, La Morue.
Diane Landry est artiste professionnelle depuis une vingtaine d’années. Son travail se décompose en deux activités principales que sont les installations et les performances. Souvent qualifiée d’artiste multidisciplinaire, elle travaille principalement sur le temps: «La plupart des artistes utilisent l’espace comme matière, comme dans en sculpture, moi je joue sur le temps, ma performance à un début et une fin.»
Diane Landry joue sa performance La Morue depuis maintenant plus de dix ans et devant le succès général, les responsables du festival ont décidé de la proposer de nouveau au public. Deux tournes-disques, des objets légers à poser dessus, voilà le minimum qu’il faut à l’artiste pour performer.
Pendant une demi-heure, l’artiste se transforme en DJ, sauf qu’elle utilise des objets et non des disques.
«Le spectacle est une histoire, j’évoque avec des images fortes une histoire sans mots. L’interprétation se fait selon l’humeur même s’il y a une fil conducteur. Certaines personnes trouvent cela drôle, d’autres pensent que c’est triste.»